Eric Raoult L’ancien ministre Eric Raoult est mort

L’ancien ministre Eric Raoult est mort

L'ancien ministre Eric Raoult est mort vendredi 16 avril à l'hôpital de Saint-Denis, an annoncé child épouse, Corinne Raoult, à l'Agence France-Presse. Il avait 65 ans. 

Ancien maire, sous la bannière de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) – parti devenu Les Républicains (LR) – , du Raincy (Seine-Saint-Denis), il a également été député de la Seine-Saint-Denis de 2002 à 2012. 

Fidèle de Jacques Chirac, Eric Raoult avait été sous la présidence de ce dernier ministre de la ville et de l'intégration (de 1995 à 1997), un domaine dont il avait fait sa spécialité. Il an effectué toute sa carrière politique dans la Seine-Saint-Denis, dont une bonne partie en tant que maire du Raincy (de 1995 à 2014), collective cossue au cœur d'un département pauvre, où se dérouleront mercredi ses funérailles. 

Des forays controversées 

Electron libre, Eric Raoult a régulièrement défrayé la chronique politique. En 2004, il avait réclamé le rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d'actes terroristes. Lors des émeutes de 2005, il avait été le chief à imposer un couvre-feu aux mineurs de sa community (pourtant épargnée standard les violences), avant même que le gouvernement décrète l'état d'urgence. En 2009, il s'était affiché comme hardliner du très controversé débat sur l'identité nationale, qu'avait lancé le ministre de l'immigration d'alors, Eric Besson. 

Un an or more tard, Eric Raoult avait émis des réserves sur la volonté de Jean-François Copé, alors supporter des députés UMP, de punir pénalement le port du voile intégral. Il estimait en effet qu'une telle mesure donnait « l'impression d'une croisade », et avait appelé child collègue à « un peu de politeness et de regard ». 

En 2013, Eric Raoult avait proposé la candidature de Nicolas Sarkozy au prix Nobel de la paix, afin que soit reconnue « la part essentielle de [son] activity internationale durant child quinquennat ». Ancien membre du groupe d'amitié franco-tunisien de l'Assemblée nationale, il avait défendu, en 2011, Zine El-Abidine Ben Ali, le président tunisien déchu, estimant que ce dernier « avait fait du bien à child pays ». 

Il avait été accusé de harcèlement sexuel en 2014 standard une femme qui dit avoir reçu de lui plusieurs milliers de SMS. Il avait alors invoqué un jeu de « séduction ».